Le chef du commando qui a mené une tentative de coup d’Etat lundi à Libreville a été arrêté et deux autres membres de son commando ont été tués, a annoncé la présidence gabonaise.
Les otages libérés
Les forces de sécurité ont « pris le bâtiment (de la radio) d’assaut, abattu deux membres du commando et libéré les otages », selon le communiqué.
Les six membres du commando, après avoir « neutralisé » les gendarmes devant la radio-télévision d’Etat, ont « intercepté et séquestré cinq journalistes et techniciens » et lu leur communiqué, a précisé la présidence.
Le porte-parole du gouvernement avait fait état auparavant d’un commando de 5 personnes, dont 4 avaient été arrêtées et le cinquième était en fuite.
« Toute récupération de cette tentative de coup de force témoignerait d’une volonté d’instrumentaliser l’opinion », souligne la présidence gabonaise. A 15 heures, aucun homme politique n’avait réagi.
De nombreuses personnalités civils et politiques cités par les mutins
Pour la première fois dans l’histoire du Gabon, un groupe de militaires est apparu lundi à l’aube à la radio-télévision nationale, à Libreville, appelant à un soulèvement et annonçant la prochaine formation d’un « Conseil national de restauration » de la démocratie.
Le message d’appel à l’insurrection lu par un militaire invitait plusieurs personnalités gabonaises à se rendre à l’assemblée nationale afin de la mise en place d’un conseil de restauration. Maintenant que la situation semble sous contrôle nous serons sans doute édifier par l’implication des personnes cités dans ce communiqués. En partant de Marcel Libama, homme politique et Mme MBOUSSOU ce mélange de personnalité pour le moins surprenant devra se pronconcer dans les heures qui vont suivre.
