Traitement du Sida : rupture de certaines molécules au Gabon, l’ONUSIDA rassure.

C’est au micro de Radio France Internationale, ce 4 mars 2019 que la directrice de l’agence onusienne de lutte contre le sida a choisi de rassurer l’opinion publique sur les informations relatives à une prochaine rupture de molécules dans les Centres de Traitement Ambulatoires.(CTA)

La RDC en appui au Gabon.

Françoise Ndayishimiye, directrice de l’ONUSIDA, est revenue sur les causes de l’alarme lancée par la direction des CTA. Le Gabon est un des rares pays en Afrique subsaharienne à supporter tout seul les coûts de son programme de lutte contre le sida. La situation de tension financière que connaît actuellement le pays peut entraîner des retards dans la mobilisation des ressources, c’est ce qui s’est passé.

La commande de molécules passée aux fournisseurs a été faite hors des délais, la livraison prévue en juin 2019 surviendra alors que certaines molécules seront manquantes.
Pour palier à ce problème et garantir la continuité de la prise en charge des usagers des CTA, le Gabon a fait appel aux Pays disposant de stocks importants. 
La RDC s’est engagée à fournir le Gabon contre la garantie d’un remboursement.

Les médias trop alarmistes

Pour Françoise Ndayishimiye,  « lancer l’alarme c’est normal » mais il n’est pas exacte de dire que « 38 000 personnes vont mourir » pour la représentante de l’ONUSIDA certains médias gabonais ont dramatisé les faits. Une raison s’il était besoin de le rappeler de la necessaire collaboration entre les administrations et les médias, afin de fournir au public une information de qualité. 

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