Après adoption en conseil des ministres la veille, le ministre des Transports et du tourisme a fait face à la presse ce vendredi 14 juin 2019, pour présenter les conditions de mise en route, l’impact recherché au niveau socio-économique et le modèle de gestion pensé autour de la création de la nouvelle société de transport urbain dénommée Trans-URB.
Le ministre des Transports et du tourisme Justin Ndoudangoye, a présenté à la presse l’ambition et les retombées économiques attendues à travers la création en août prochain de la nouvelle société de transport urbain, trans-URB.
Décidé par les plus hautes autorités du Gabon pour pallier l’urgence d’assurer la mobilité des populations d’Owendo, d’Akanda, de Libreville et de Ntoum (futur Grand Libreville), ce nouvel opérateur viendra en appui à la Société Gabonaise des transports (Sogatra). L’opérateur issu d’un partenariat public-privé va desservir l’ensemble des communes de Libreville, mais aussi celle de Ntoum.
« La coexistence de trans-URB et la Sogatra qui bénéficie il faut le rappeler des subventions de l’Etat participera dans le registre de la compétitivité et permettra une offre de transport plus conséquente face à l’explosion démographique du Grand Libreville mieux structuré », a déclaré Justin Ndoundangoye.
En effet, en maître d’œuvre, Justin Ndoudangoye affirme que trans-URB comptera en son sein des services en charge des secteurs urbains, inter-urbains, scolaires, touristes et logistiques avec notamment un changement radical dans la gestion et la gouvernance.
A l’instar du mode de recrutement qui bénéficiera entre autres des valeurs intégrées de l’égalité des chances, une politique insufflée depuis 2009, par Ali Bongo Ondimba. Un appel à candidature est prévu pour chaque poste « afin de donner la chance à chaque gabonais ayant le profil du poste ».
Au nombre de ses partenaires d’ores et déjà acquis l’on a pu noter que le ministère compte disposer d’une assistance de la Régie autonome des transports parisien (RATP). Le ministère prépare un projet de convention avec la RATP pour sécuriser le système de billetterie de la trans-URB, optimiser son exploitation, construire des ateliers de maintenance et de réparation. Cette convention avec le leader français des transports urbains conduira aussi à structurer son développement vers pour d’autres destinations telles que port- Gentil et Franceville.
En tenant désormais compte du tourisme, trans-URB ouvrira des unités, trans-inter, trans-logistique et trans-tour.
La détermination du gouvernement à améliorer les conditions de mobilité des populations, des biens et des services demeure un impératif.
Rhona Charline M’WENKONDET
