Arrêtée en Tunisie puis placée en détention pour défaut de carte de séjour, Fransca Tonda Walvyna, l’étudiante gabonaise de l’Ecole supérieur polytechnique internationale privée de Sfax (ESPIN) qui a fait parler d’elle ces dernier jours a recouvré sa liberté hier mardi 19 octobre.
Le dénouement de cette affaire a été rendu possible grâce à l’intervention de son école, la ESPIN, la mobilisation de ses concitoyens gabonais et celle de l’Ambassade du Gabon en Tunisie informée de la situation.
Arrêtée sur la route de Sfax-Tunis lors d’un contrôle, alors qu’« elle s’était déplacée pour récupérer sa carte consulaire pour le renouvellement de sa carte de séjour », Fransca Tonda Walvyna, étudiante en 2e année de Génie des logiciels, a passé une dizaine de jours dans la prison tunisienne de Manouba.
Son école, la ESPIN, qui a joué un rôle déterminant dans cette affaire a mis à la disposition de cette dernière, pour sa défense, l’avocate Me Nadia Welbani. C’est dire que celle-ci a joué « un rôle de parent et non d’établissement ».
D’autres avocats, volontaires, se sont également ralliés à la cause de la jeune étudiante gabonaise âgée de 19 ans.
Le rôle joué par l’Association des étudiants et stagiaires Gabonais en Tunisie (AESGT) qui a remercié toutes les parties qui se sont mobilisées pour la libération de Fransca Tonda Walvyna n’est pas à négliger. L’association a été un acteur de premier plan dans l’appel à libération d’un de ses membres.
Cette affaire met cependant a nu les dérives du système tunisien de gestion des migrants, alors qu’à partir du 30 septembre, date d’expiration de sa carte de séjour, l’étudiante bénéficiait d’un mois de grâce pour régulariser sa situation suivant la loi de ce pays.
Michaël Moukouangui Moukala