UN GROUPE CONSULTATIF DE L’ONU DEMANDE LA LIBÉRATION DE MAGLOIRE NGAMBIA

Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a indiqué le 28 janvier 2020, que l’ex-ministre Magloire Ngambia était détenu arbitrairement en prison. Cependant, le groupe de travail n’est pas une juridiction, ses avis sont purement consultatifs.

Accusé de détournements de fonds publics et de corruption passive, dans des dossiers de construction de logements et de routes notamment liés à l’homme d’affaires italien Guido Santullo, Magloire Ngambia a été interpellé en janvier 2017.

Selon le groupe de travail sur la détention arbitraire du conseil des droits de l’homme de l’ONU « la situation du Gabonais viole la déclaration universelle des droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques et la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». La détention provisoire ne peut pas dépasser deux ans pour des faits de corruption présumée.

En novembre 2019, le lancement de l’opération anticorruption Scorpion a conduit à l’incarcération d’une vingtaine de hauts cadres de la République, cinq ex-ministres et à celle de l’ancien directeur de cabinet du président de la République.

Les avocats de ces ex-barons du pays ont saisi cette année 2020, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Cette sortie du groupe de travail ressemble à une forme de pression qui, finalement  sera sans effet.

Les avis des groupes de travail des Nations Unies ne le sont qu’à titre consultatif. Ils n’ont aucune valeur contraignante sur les parties concernées. Le groupe de travail n’est pas une instance internationale établie par un traité, c’est un simple organe spécialisé dont les avis sont purement consultatifs.

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