UN MOSQUITO BRULE UN BOUT DE MATELAS DANS LA CELLULE DE BRICE LACCRUCHE ALIHANGA

Loin de «  l’incendie » relayé par certains de nos confrères, il s’agit en fait d’un incident datant du 23 février 2020. Le  « mosquito » une sorte de spirale anti-moustique utilisée par le détenu a brulé un bout du matelas de la cellule de l’ancien directeur de cabinet.


« L’incendie » selon les informations d’une source au sein de l’administration pénitentiaire a vite été maîtrisé sans aucune conséquence majeure. Une source au sein de la garde pénitentiaire déclare que «  ce sont des petits incidents qui arrivent régulièrement au sein de la maison d’arrêt, sauf que dans le cas d’espèce nous sommes en présence d’un stratégie de victimisation de l’ancien ministre qui vise avec l’aide de certains médias à créer un sentiment d’empathie sur sa personne au lieu de concentrer sur le fond de l’affaire qui l’a emmenée ici et préparer sa défense »

Des propos qui trouvent leur écho dans la multitude de faits-divers présentant l’ancien directeur de cabinet et ses proches comme des victimes d’agressions sexuels un jour et comme victimes d’actes de tortures le lendemain, sans qu’aucunes preuves ne soient présentés à l’opinion public.

Brice Laccruche Alihanga est actuellement en détention préventive, pour des faits de « détournements de deniers publics, de concussion et de blanchiment de capitaux ». Des faits sur lesquels ses conseils ne semblent pour le moment pas vouloir communiquer dessus malgré une présence régulièrement dans l’espace médiatique.

Sommes nous devant une application tropicale du théorème de Charles Pasqua ancien ministre de l’Intérieur français, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier?


En effet Charles Pasqua avait  déclaré: « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

On serait tenté de le croire. Pour l’instant le peuple gabonais, victime selon la justice de plusieurs détournements massifs d’argent public attend que les responsabilités soient établies dans la seule affaire qui doit maintenir l’attention de l’opinion publique.

S’agissant du supposé incendie, l’administration pénitentiaire aurait pris des mesures préventives pour éviter un autre épisode de ce type en interdisant l’usage des « mosquito »  à l’intérieur des cellules. Une interdiction qui ne manquera pas d’être l’objet d’une autre affaire dans les prochains jours.


Livraison
Urban FM