WhatsApp rentre en guerre contre les fake news !

C’est une décision prise qui ne plaira pas aux activistes et autres relais digitaux professionnels du Gabon, touchant directement à leur gagne-pain, à savoir la large diffusions de fausses informations..

Faux gouvernements, fausses photos nues, fausses sextapes, les exemples ne sont plus à énumérés (vous pouvez consulter le dernier en date ICI ) tant l’internet gabonais est pollué quotidiennement par ses délits dont le principal vecteur de transmission est le réseau social « WhatsApp ».

Fort de plus d’un milliard d’utilisateur actifs dans le monde,  l’application dispose d’une fonction transfert rendant très simple la propagation de messages et autorisant un envoi groupé pouvant atteindre 5 120 personnes en un seul clic. Malgré une première limitation à l’été 2018 qui avait vu la limitation d’envoi de messages à 20 personnes ou groupes, l’application a décidé de durcir plus le ton en restreignant encore la fonction incriminée de son application.

Après des tests réussis en Inde, Facebook, propriétaire de la solution, n’autorisera plus que « l’envoi d’un contenu d’une conversation à une autre plus de cinq fois ». L’objectif visé étant très clair: lutter efficacement contre la diffusion de fausses informations à grande échelle. La propagation de fake news a eu des répercussions importantes dans plusieurs pays dont Gabon. Hier encore, il s’agissait de l’annonce du décès de Landry Ifouta à laquelle l’intéressé a répondu ironiquement sur ses comptes réseaux sociaux. Mais on peut aussi citer des faits plus graves comme la déstabilisation des élections présidentielles aux Etats-Unis ou encore le présumé viol de Cristiano Ronaldo.

A l’heure de la mondialisation et de l’accès à de nombreuses informations, il apparaît urgent de sensibiliser et de former les utilisateurs aux dangers du web comme l’avait fait l’ANINF en 2018 avec sa campagne contre les violences faites aux femmes sur internet.

Livraison
Urban FM