Université Omar Bongo: Le SNEC et la FRAPES exigent le départ du recteur Marc Ropivia

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Le syndicat national des enseignants-chercheurs (snec) et la force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (frapes) sont rentrés en grève générale exigé ce 5 Mars à Libreville. Les deux principaux syndicats de l’Université Omar Bongo de Libreville réclament une «nouvelle gouvernance de l’UOB», dont la gestion, depuis cinq ans, est jugée «opaque» ; et dont l’attitude, ces derniers mois, est à leurs yeux offensante. Ils exigent alors la démission du recteur Marc-Louis Ropivia.

«Nous pensons que ce destin n’est plus incarné par un recteur qui ne nous respecte pas. Et dont, la vision, en cinq ans de gouvernance, n’a rien produit de convainquant et a fait régresser notre établissement sur tous les plans. Nous sommes désormais déterminés à transformer notre Université, sans l’actuel recteur, Marc Ropivia qui a montré ses limites», a indiqué le président du syndicat national des enseignants-chercheurs (snec), le Pr Mike Ndoumou.

Selon les ‘’dires’’ du président de force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (frapes), Frédéric Mabenga ‘’Marc Ropivia aurait traité les membres des deux centrales syndicales, de nécessiteux, de plagiaires et d’amoraux pour avoir réclamé leur droit de paiement des actes pédagogiques accomplis appelées : « heures supplémentaires’’. Ce dernier se serait inscrit dans une opération de dénigrement et d’injures à l’endroit des responsables syndicaux de l’Université Omar Bongo (UOB) consécutivement à son conseiller d’administration se montrant injurieux et méprisant à l’égard des enseignants-chercheurs.

Les présidents de ces deux syndicats ‘’avancent’’ même que l’Université Omar Bongo (UOB) ne s’est jamais aussi mal portée sur le plan académique et administratif. Ils prennent à témoin, les grèves à répétition. Ils déclarent que ‘’l’actuel recteur, Marc Ropivia s’est approprié tous les pouvoirs décisionnels en rendant inexistant le conseil universitaire, qui demeure pourtant l’instance d’examen et d’orientations pédagogiques. Ce qui prouve à suffisance qu’il ne fait rien, pour le bon fonctionnement de l’Université Omar Bongo (UOB) conformément aux normes universitaires internationales’’.

Sur un tout autre plan, Les syndicalistes jugent peu orthodoxe la gestion des finances de l’UOB par l’actuel recteur.

«Ropivia devrait plutôt se préoccuper de la masse financière exorbitante des charges administratives (rectorat, décanat et départements) qui serait, à plus de 70 Millions de francs CFA trimestriellement, au lieu de s’attaquer aux heures supplémentaires», pense Tom Frédéric Mambenga Ylagou de la Frapes.

«Nous avons compris que cette opération de dénigrement et d’outrages est un stratagème pour masquer la gestion opaque de l’UOB. Le recteur vient, une fois de plus, de le montrer en interdisant désormais aux enseignants-chercheurs et aux syndicats en particulier, l’accès au service de la direction administrative et financière (DAF), une décision illégale qui corrobore l’opacité de sa gouvernance», a-t-il conclu.

Pour le syndicat national des enseignants-chercheurs (snec) et la force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (frapes), il est évident que l’UOB se portera mieux sans le recteur actuel. Pour l’instant, ‘’silence radio’’ au ministère de l’Enseignement supérieur.  Le démettra-t-il de ses fonctions ? L’avenir nous le dira. Mais pour l’heure, les grévistes n’entendent pas lever leur grève avant qu’il ne démissionne ou qu’on l’évince.

 

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