Le ministre de la Santé a déclaré le 22 février 2021, lors d’une conférence de presse que la vaccination contre le coronavirus se ferait sur la base du volontariat et d’un « consentement éclairé. »
Une sortie qui a le mérite de couper court à toutes les stratégies d’une partie de la population, qui, pourtant à jour dans tous ses vaccins, s’était découverte il y a quelques semaines une aversion pour les vaccins. Au Gabon, ceux qui ne veulent pas se faire vacciner n’y seront pas contraints par le Gouvernement. Le débat est clos avant même d’avoir commencé.
« Les personnes qui voudront se faire vacciner le feront avec un consentement éclairé, nous n’obligerons personne à être vacciné, le vaccin sera volontaire. Les équipes sont en train de travailler pour mettre en place un système de pharmacovigilance », a déclaré Guy-Patrick Obiang aux hommes de presse. « avant de préciser que toutes ces démarches répondent à une suite de protocoles sanitaires mondiaux. »
Alors que l’initiative Covax qui garantit un accès équitable au vaccin par les pays quelque soit leur niveau de développement semble avoir du plomb dans l’aile, le Gabon et plusieurs pays africains notamment le Sénégal ont ouvert des discussions bilatérales avec des partenaires Russes et Chinois afin d’accélérer l’acquisition des doses de vaccin.
