VACCINATION ANTICOVID-19 : UN PLAN EN 4 ETAPES POUR LE GABON

Selon le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, le plan national de vaccination comporte quatre grands axes, dont l’observation et l’appréciation du niveau tolérance du liquide vaccinal, deux semaines plus tard la vaccination s’étendra dans les provinces du Haut-Ogooué et l’Ogooué-Maritime. Ensuite, la vaccination va concerner le reste des provinces, et enfin, elle sera intensifiée à travers les unités mobiles dans les communautés, les mairies et administrations.

Présenté le 24 mars 2021, le plan national de vaccination, a pour objectif selon les autorités de réduire la morbidité et la mortalité de la Covid-19 au Gabon par la vaccination de 50% de la population.

Dans sa première phase, le plan de vaccination doit pouvoir assurer la vaccination à 90% des populations éligibles notamment, le personnel de santé, les Forces de Défense et de sécurité, les personnes ayant des comorbidités (personnes âgées > 65 ans). Celle-ci est en cours depuis le début de la vaccination le mardi 22 mars dans les centres hospitaliers universitaires, les hôpitaux militaires, l’hôpital de campagne et l’hôpital sino-gabonais de Bellevue 2.

Selon le membre du gouvernement, la deuxième étape va intervenir deux semaines plus tard dans les provinces du Haut-Ogooué et l’Ogooué-Maritime au regard du taux élevé des contaminations dans ces régions. Ensuite le plan de vaccination va s’étendre dans le reste des provinces et enfin, la quatrième phase sera consacrée à une vaccination intense au travers des unités mobiles, au niveau des communautés, des administrations et des mairies.

Le gouvernement veut ainsi organiser une campagne de vaccination efficace et assurer le suivi-évaluation par la pharmaco-vigilance. A ce titre, il entend Intensifier la sensibilisation sur la vaccination contre la Covid-19.

« Depuis mars 2020, notre pays est fortement éprouvé par la pandémie de la Covid-19. Si la Covid-19 est pour nous aujourd’hui synonyme de tristesse, de souffrance, de malheur et de détresse, la vaccination nous ouvre une brèche d’espoir, d’espérance pour des lendemains meilleurs », a conclu le ministre de la Santé.

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