Vente illicite d’eau et pénurie : la SEEG à la barre

Les délestages intempestifs et pénurie d’eau constatés dans plusieurs villes du pays suite aux récentes inondations, ont suscité la tenue d’une réunion le 22 novembre dernier entre le ministre en charge de l’Energie et des ressources Hydrauliques, Alain –Claude Bilie-By-Nze, et la Direction générale de Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG). L’occasion pour le ministre d’interpeller la SEEG, sur le développement de solutions afin de résoudre cette situation et mettre fin à la vente illicite de l’eau qui constitue un danger pour la santé des populations.

Un business de livraison d’eau à domicile se développe de plus en plus dans le Grand-Libreville, conséquence du manque d’eau. En dépit du fait que ces eaux soient recueillies dans des sources douteuses, notamment dans des puits artisanaux, rivières ou autres endroits impropres à la consommation, donc source de maladies, les populations n’ont pas vraiment le choix. Que faire quand le robinet sèche ? Ces opérateurs économiques sont une alternative pour l’approvisionnement en eau. De plus, pour accéder à ce « plan B », les populations sont obligées de débourser entre 10 000 Fcfa et 15 000 pour une cuve de 1000 litres.

Face à ces difficultés, Alain –Claude Bilie-By-Nze a souligné la nécessité pour la SEEG de trouver une solution le plus vite possible.

A côté de cette pénurie d’eau, il faut également noter les délestages intempestifs dans plusieurs villes du pays, dont les conséquences peuvent être graves pour les populations. Sur ce point, la SEEG est également attendue, pour des solutions qui permettront de rétablir la desserte en électricité dans le pays en dépit des inondations dûes à la saison pluvieuse.

Alice Zang

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