Violences en milieu scolaire : Camélia Ntoutoume promet des sanctions

Comme chaque année, les violences en milieu scolaire se perpétuent comme une tradition au Gabon. La présente rentrée scolaire (2022-2023)  ne déroge pas à la règle, déjà trois établissements identifiés. Pour parer le phénomène, le ministre de l’Education, Camélia Ntoutoume-Leclercq, dans une interview accordée au quotidien national L’Union, a annoncé que de vives sanctions seront appliquées.

L’année scolaire 2022-2023 à peine entamée, il est fait état de nombreux actes de violences en milieu scolaire, allant des bagarres aux rixes. Le dernier en date, un élève du lycée d’application Nelson Mandela, à Libreville, bat sa condisciple. Schéma identique récemment au Lycée Emane Eyeghé et celui de Diba Diba.

Pour répondre au problème, la ministre de l’Education confie que son département ministériel envisage «  un renforcement des partenariats multisectoriels et multidisciplinaires visant à une prévention effective, un accompagnement personnalisé, mais également au respect des normes répressives. »

Le ministère mise également sur le renforcement des dispositifs sécuritaires autour des établissements, avec la collaboration des forces de défense et de sécurité. En plus de ces mesures, la ministre de l’éducation Nationale est formelle, «  Les sanctions seront également appliquées avec la plus grande fermeté ».

Face à ce phénomène de violences scolaires, sont remises en question, la responsabilité de l’ensemble du système éducatif, des élèves eux même, mais aussi des parents. Concernant ces derniers-cités, Camélia Ntoutoume-Leclercq souligne la nécessité de l’implication « de la famille qui est le premier lieu de socialisation de l’enfant. »

Alice Zang

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