Deux ans de prison, dont un avec sursis, ont été requis contre Olivier B; l’ex-vice-président du tribunal judiciaire de Dijon, jugé en son absence, vendredi 18 février, à Besançon, pour « instigation, non suivie d’effet, à commettre des violences sexuelles » sur sa fille.
Sur des sites libertins, son pseudo était « Voluptatem ». Pendant des mois, il a partagé ses fantasmes de viol sur sa fille de 12 ans. L’affaire a démarré en octobre 2019, lorsqu’un utilisateur d’un site de rencontre signale un message posté par un homme proposant des relations sexuelles avec son épouse, mais aussi avec sa fille de 12 ans. Le message était accompagné de photos de l’adolescente en maillot de bain.
Comment le magistrat Olivier B. en est-il arrivé à proposer à des inconnus, sur un site Web échangiste, de violer sa fille alors âgée de 12 ans ? Vice-président du tribunal judiciaire de Dijon au moment des faits, le quinquagénaire n’est pas venu s’expliquer à la barre, vendredi 18 février, lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Besançon.
Selon une expertise judiciaire, « son état de santé psychologique » ne lui permettait pas de comparaître. En l’absence d’Olivier B., le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, a requis contre lui deux ans de prison, dont un avec sursis.
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