Le personnel de l’Agence Nationale de gestion et d’exploitation des infrastructure sportives et culturelles vit une situation difficile depuis la décision de suppression de cet organisme gouvernemental, lors du Conseil des ministres du 16 novembre 2018.
Supprimée afin de réaliser des économies sur le budget de l’Etat, l’Agence Nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles ( ANAGEISC) et son personnel ne sont pas au bout de leurs peines.
Le processus de dissolution de l’agence dans un super organisme chargé des évènements culturels semble ne pas avoir démarré. En effet malgré les propos rassurant du ministère chargé des Sports, les agents cumulent des arrières de salaires de l’ordre de trois mois, avec les conséquences sur le niveau de vie et des risques de précarité pour de nombreuses familles.
L’absence de communication de la part du ministère des Sports, n’est pas pour rassurer ces agents qui ont entrepris un mouvement d’humeur devant le siège de leur agence, dans l’enceinte du stade de la coopération sino-gabonaise.
Le ministère des Sports n’a certes pas la compétence de payer les salaires, mais son silence rappel ses derniers propos sur l’absence de salaire du sélectionneur de l’équipe nationale de football, qui cumule environ six mois d’impayés.
La direction générale de l’agence semble avoir été prise de court par la dissolution décidée, et n’a toujours pas communiqué sur la procédure de liquidation du personnel.
Cette situation met le gouvernement en demeure de trouver une solution favorable avant de se retrouver devant les tribunaux. Où, si le droit est lu conformément aux textes en vigueur il risque gros.
