A cause d’une incapacité à financer la participation des judokas gabonais aux tournois majeurs disputés à travers le monde, les athlètes pourraient ne pas participer aux prochains Jeux Olympiques de 2020.
Plusieurs tournois qualificatifs se tiendront dans quelques mois à Dusseldorf (Allemagne), Marrakech (Maroc), Lima (Pérou), Santiago (Chili), Rabat (Maroc), Bakou (Azerbaïdjan), Antalya (Turquie), et, dans quelques jours, à Paris. Malheureusement, les judokas gabonais seront peut-être aux abonnés absents, parce que la tutelle n’a pas encore financé leurs participations.
« Il se pourrait que le judo se désengage du circuit olympique. Sans financement, ni dotation, il est impossible de continuer. Nous avons quasiment épuisé nos ressources personnelles pour permettre à nos jeunes de prendre part, par le passé, à quelques tournois. Tout le monde sait que la fédération est chargée d’inscrire ses athlètes, et le ministère est chargé de financer la participation des sportifs gabonais à l’étranger », a précisé le président de la fédération gabonaise de judo, Wilfried Nguéma, dans une interview parue dans le quotidien L’Union de ce jeudi 30 janvier 2020.
Il affirme par ailleurs, qu’aucun athlète ne sera favorisé. Même la célèbre Sarah Mazouz, « si rien est fait dans les prochaines semaines pour que tous les judokas participent aux différents tournois qualificatifs, elle sera également retirée de la course aux J.O. Car il est inadmissible de privilégier un athlète et laisser les autres de côté ».
Vu que certains judokas sont actuellement en France grâce au soutien de Solidarité Olympique, la Fédération gabonaise a promis se démener pour qu’ils participent du 08 au 09 février prochain, au Grand Slam de Paris.
Maxime OWONO
