SPORT:  LE KICK BOXING ET LE TENNIS PRIVÉS DE SUBVENTIONS PAR L’ÉTAT

Les fédérations de kick-boxing, de tennis sur court et de tennis de table ne recevront pas de subvention de l’État cette année. En cause, les questions d’irrégularité auxquelles sont sujets les dirigeants.

Samuel Minko-Mi Ndong, président de la Fédération gabonaise de tennis sur court ; Bernadette Nguema, présidente de la Fédération gabonaise de tennis de table ; et, Éric Ella, président de la fédération gabonaise de kick-boxing, leurs mandats étant arrivé à terme, ils refusent d’organiser les assemblées générales électives pour le renouvellement desdits bureaux.

«Sur les quatre fédérations concernées, seule la fédération de judo a déjà déclenché le processus de renouvellement du comité exécutif. Les trois autres doivent suivre cet exemple», a déclaré un haut responsable du ministère des sports, dans L’Union du 29 août 2022.

«N’ayant plus rien à gagner, ces anciens présidents fédéraux veulent tout simplement pratiquer la politique de la terre brûlée», a souligné une autre source du ministère des Sports.

Une situation qui met à mal les athlètes qui évoluent dans ces trois fédérations. Ces derniers  ne bénéficieront malheureusement pas des subventions de l’État.

Alors que le kick-boxing, le tennis de table et le tennis de court sont reconnus comme des sports olympiques à l’étranger, au Gabon, ils sont ou presque en voie de disparition.

Hervé  Simon

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