Après avoir fait ses premiers pas dans le taekwondo à Libreville, Frèznèl Wolbert Tsouguiyedi (catégorie +87 kg) continue de pratiquer son art depuis l’Angleterre où il séjourne actuellement, avec une seule idée en tête, participer à la grande fête des Jeux Olympiques.
C’est au sein du club Cobra de Nzeng-Ayong qu’il a commencé à apprendre les bases du taekwondo, un peu par hasard. « Mes amis m’ont emmené dans un dojo de taekwondo pour la première fois. Je dois vous avouez que s’ils m’avaient emmené dans un club de judo, j’aurais été judoka. S’ils m’avaient emmené dans un club de karaté, j’aurais été un karatéka, je voulais pratiquer un sport de combat, mais je ne savais pas lequel. D’ailleurs mes débuts dans le taekwondo étaient très difficiles, je n’étais pas le meilleur des élèves », avoue Frèznèl.
Grâce à son travail acharné, il évoluera et glanera des médailles d’or dans des compétitions locales. Et comme dit l’adage, l’appétit venant en mangeant, il rêve grand aujourd’hui. Malgré une prestation mitigée au Grand Slam CHAMPIONSHIPS en Chine il y a quelques semaines, il croit toujours en ses chances de qualification pour les J.O 2020. « Je reste positif et je continue de m’entrainer malgré ma défaite au Grand Slam de Pekin. J’espère faire une meilleure prestation aux qualifications en février prochain au Maroc » affirme-t-il.
Pour atteindre son objectif, il s’inspire d’une légende du taekwondo gabonais, Anthony Obame. « C’est un exemple et une icône, il a ouvert la voie. Nous les jeunes, nous voulons faire mieux que lui, en suivant ses pas. Nous sommes très déterminés » affirme Frèznèl.
Maxime OWONO
