14 ans que la Tropicale hisse le Gabon parmi les nations qui accueillent des grandes courses cyclistes, 14 ans que les coureurs gabonais brillent par des performances minimes malgré les moyens mis à leur disposition.
Le coach et les coureurs font connaissance…La veille du lancement de la course.
C’est ce que nous avons appris ce matin en suivant la matinale de la radio Urban FM, en effet le nouveau coach de l’équipe nationale de cyclisme gabonaise ne connaissait rien de ses coureurs la veille de la course. Peu étonnant qu’une pareille organisation ne produise pas les résultats que les supporteurs amassés au bord des parcours sont en droit d’attendre.
Trophée du meilleur gabonais
Voyant qu’au fil des années les Gabonais brillaient par des compétences en dessous de zéro, les organisateurs qui ne croyaient pas dans les capacités de cette équipe à réussir un jour ont créé le prix du meilleur gabonais. Une première mondiale qui fait que les Gabonais ont leur petite course entre eux dans une compétition internationale. Plus besoin de gagner les étapes, il suffit juste d’être devant les autres compatriotes pour être sacré : « Meilleur gabonais » et pouvoir profiter d’un prix qui ne figurera jamais dans les classements internationaux. Une véritable (W)onte pour des sportifs supposés s’être préparés.
Les anecdotes de ce genre autour de l’équipe nationale de cyclisme du Gabon font rire jaune, quand on sait les efforts du gouvernement pour fournir à nos compétiteurs les moyens adéquats.
Face à ce bilan désastreux, que faut-il en déduire ? La question reste ouverte.
Est-ce une obligation faite au gabon de participer à cette course cycliste, pour certains:
il vaut de ne pas y participer même si nous l’organisons, que de montrer au monde ce spectacle affligeant d’une équipe perdue dans sa propre forêt équatoriale.
Lors de l’étape de l’étape Franceville – Okondja le « meilleur Gabonais » s’est classé 57é .sur 77 coureurs, le dernier était bien évidemment et encore un gabonais.