LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Plébiscité de 27 voix sur les 29 votants, Wilfried Nguema a été élu président de Fédération gabonaise de judo (FEGAJUDO) face à Serge Christian Ouvelou, son adversaire. Il remplace André Angwe qui a géré sans partage, 22ans durant, le judo gabonais.
«Je suis soulagé. Ma première mission sera de rassembler tout le monde, pour résoudre ensemble tous les problèmes qui minent la FEGAJUDO», a indiqué Wilfried Nguema.
Ceinture noire de la discipline, Wilfried Nguema, au moment où le judo gabonais traverse une crise profonde, a voulu clarifier les choses sur comment il entend mener à ‘’bon ports’’ et ‘’avec tous’’ la discipline «voie de la souplesse».
«Le rassemblement de tout le monde reste mon crédo, pour trouver des solutions définitives aux différents problèmes de la FEGAJUDO afin d’impulser une dynamique aux élites gabonais, pour remporter des médailles aux grandes compétitions internationales. Il faut que je sois à l’écoute de tout le monde en améliorant toutes les lacunes qui demeurent au sein de notre FEGAJUDO en vue d’être en conformité avec les normes internationales en vigueur de judo», a-t-il précisé.
«Je vais travailler avec mon grand frère Serge Christian Ouvelou pour qu’on relève le judo gabonais. Nos enfants ont besoin de combattre, nos dirigeants veulent travailler. Nous avons perdus un peu trop de temps pour les choses inutiles, je crois qu’il faut déjà se mettre au travail», a-t-il conclu.
Soulignons que la Fédération gabonaise de judo (FEGAJUDO) est confrontée, depuis quelques années, à des multiples problèmes de fonctionnement. Notamment, l’inapplication de certaines règles en vigueur avec la tutelle, la non conformité de dossiers de certains clubs et bien d’autres. Le nouveau bureau élu devra donc tout mettre en oeuvre, pour mener à bien ses missions vers des solutions définitives.
Si certains estiment qu’en 22 ans de présidence, André Angwe n’a pas apporté grand-chose au développement de cette discipline, le président sortant pense que cette appréciation relève simplement de la mauvaise foi et non de l’objectivité. Car, affirme-t-il, sans fausse modestie que son bilan est positif (31 médailles confondues de 2009 à 2012 et 53 médailles confondues de 2013 à 2016); surtout si l’on tient compte des conditions dans lesquelles travaille la fédération.
«Après avoir passé 20 ans, à la tête de la Fédération gabonaise de judo (FEGAJUDO), j’assume mes responsabilités de certains projets que j’ai pu réaliser et d’autres qui ne les ont été. je vous suis reconnaissant. Et je reconnais avoir porté préjudice à certains d’entre vous, je vous demande pardon», s’est-il exprimé.
«Sous ma présidence, nous avons eu des champions d’Afrique, des médailles d’argent, de bronze dans toutes les catégories. Ces résultats ne se limitent pas qu’au tapis, nous savons aujourd’hui qu’un arbitre gabonais est invité à administrer aux J.O de Tokyo. Sous ma présidence, nous avons été présents à plusieurs grandes compétitions et avions toujours fait honneur à la Nation, contrairement à certains», a-t-il argumenté.
Pour ses premières semaines à la tête de la Fédération gabonaise de judo (FEGAJUDO), Wilfried Nguema entend réunir la grande famille de cette discipline pour discuter et définir ensemble les conditions d’une présidence «apaisée, calme dans laquelle tout le monde pourra se retrouver».