Cette hausse du prix du pétrole observée jeudi, encourage fortement L’Opep et ses alliés à maintenir la pression de sa production à 1,2 million de barils par jour. Offre en baisse, demande qui continue de croître : les prix remontent.
Une stratégie qui continue de faire ses preuves et fais rêver plus d’un. En effet, le baril de Brent a atteint les 68 dollars /Baril. Pour l’organisation des exportateurs de pétrole et ses alliés non membres dont la Russie la Russie, le Mexique, le Kazakhstan ou la Malaisie, le respect du quota global encourage le cap d’une croissance économique du secteur. A cela s’ajoute, les conséquences des sanctions contre l’Iran et plus récemment contre, le Vénezuela.
Un record, depuis le début de l’année mais beaucoup reste à faire pour équilibrer le marché, dixit le ministre saoudien du pétrole. Il y a toujours des stocks de brut en trop grande quantité chez les pays consommateurs.
Les Etats –Unis en maintenant leur position du non –alignement, continue de produire à l’inverse jusqu’à 12 millions de barils par jour en février, nouveau record. D’où la nécessité pour les producteurs concurrents, s’ils veulent continuer à soutenir les cours, de poursuivre la limitation de leur offre. Le premier exportateur mondial, leader de fait de l’Opep, s’engage à ce que tous les membres du cartel respectent à plus de 100 % leurs engagements de réduction dans les semaines qui viennent. L’effort étant fixé jusqu’au mois de juin prochain au maximum estime la Russie et à la fin de l’année pour l’Arabie Saoudite.
Seul bémol, les incertitudes liées à la politique américaine qui accentue la volatilité du marché pétrolier. Le mois dernier encore, Donal Trump invitait l’OPEP à garder son calme face à la flambée du prix du pétrole. Les pays producteurs de pétrole ont jusqu’au mois de juin pour voir comment les cours évoluent pour statuer d’une nouvelle orientation.
Rhona Charline M’WENKONDET