La Zone de libre-échange économique continentale a été mise sur les rails ce 7 juillet 2019, à Niamey, au Niger, à l’occasion d’un Sommet extraordinaire de l’Union africaine. Pour la circonstance, le Gabon a déposé son instrument de ratification à la Zlec.
32 présidents ont effectué le déplacement pour la naissance de ce marché commun africain lors du 12e sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement ce dimanche 7 juillet 2019. Ils se sont par la même occasion entendus sur certains des instruments à mettre en place pour permettre son fonctionnement, en particulier en ce qui concerne les offres tarifaires en ligne, le système de paiement numérique et l’observatoire africain du commerce.
Le Gabon qui prenait part à cette rencontre importante pour tout le continent, représenté par le ministre des Affaires Etrangères Alain Claude Billié-By-Nze, a déposé dans les mains du président de la commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat, son instrument de ratification, document qui valide de façon définitive son accord à ce traité de la Zone de Libre Echange du continent (Zlec). « Notre pays qui s’est engagé à diversifier son économie et à mettre un réel accent sur la transformation locale de ses matières premières, donc son industrialisation, devrait trouver là, un environnement propice pour booster ses exportations de bien et de services », a déclaré le patron de la diplomatie gabonaise.
A ce Sommet, le choix d’Accra comme siège du futur secrétariat permanent de cette Zlec a été validé. Il a également été confirmé que la zone n’entrera pleinement en vigueur que dans un an, notamment le 1er juillet 2020. « Les pères fondateurs doivent en être fiers. Un vieux rêve se réalise », a clamé le tchadien Moussa Faki Mahamat.
Pour l’heure, 54 des 55 pays africains vont constituer ce nouveau marché qui permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022, le commerce intra-africain et de stimuler de manière conséquente l’ensemble des économies du continent.
Pierre Rolland
