La deuxième édition des ‘’Vacances agricoles’’, a pris fin le vendredi 30 août 2019. L’équipe de Medias241 a décidé de se rendre sur la station piscicole de la Peyrie, qui est l’un des sites retenus dans la province de l’Estuaire, afin de faire le point avec les encadreurs et les participants, âgés de 3 à 22 ans. Ils sont tous satisfaits.
« S’agissant du bilan de cette deuxième édition, il faut dire qu’il y a eu un fort engouement des jeunes. Nous avons enregistré 1500 jeunes âgés de 3 à 22 ans, qui ont été déployés sur l’ensemble des 48 départements du Gabon… Il y a des provinces qui ont une tradition agricole. Au niveau des provinces de la Ngounié et du Haut-Ogooué, nous avons enregistré un très fort engouement. Au Woleu-Ntem également. Libreville a été exceptionnelle, certainement parce que le travail a été basé sur les cultures maraîchères. C’est cette agriculture qui alimente les grands centres urbains. Ici, sur le centre piscicole de la Peyrie, nous avons eu la participation de 82 enfants, alors que nous visions la barre de 100 enfants. Nous avons atteint les 82%, ce qui est très honorable pour nous », a déclaré Christian Assoumou, le directeur général de la Formation agricole.
Malgré les efforts physiques qu’exigent le travail de la terre, les enfants ont apprécié les activités. « Au départ, quand nous avons commencé à les enseigner les techniques telles que le nettoyage d’une portion de terre ou le labourage, les enfants ont trouvé les activités contraignantes. Au fur et à mesure que nous mettions en place la pépinière, lorsqu’ils voyaient les plantes se développer, ils prenaient goût », a révélé Guy Roger Mamboundou, ingénieur des Eaux et forêts.
Les enfants croisés sur le site ont tous affirmé avoir passé deux mois exceptionnels, riches d’enseignements. Ils souhaitent même rééditer l’expérience. « J’ai aimé ces Vacances agricoles parce que j’ai pu jouer avec les autres enfants, mais surtout parce que j’ai appris beaucoup de choses dans le domaine agricole. Par exemple, j’ai appris comment planter en ligne et à la volée », nous a confié Séphora Nke Mba, l’une des participantes.
Maxime OWONO