Emmené par une réforme audacieuse voulue par Ali Bongo Ondimba en 2010, le secteur bois a maintenu ces dernières années son statut de deuxième filière économique du pays, en faisant du Gabon le 1er exportateur de bois de placage en Afrique. Pour Ali Bongo Ondimba, il faut aller encore plus loin. C’est pourquoi il annoncé la création de 30 000 emplois supplémentaires sur les trois prochaines années.
La reforme de 2010 et la création de plusieurs clusters dédiés ont commencé à porter des résultats satisfaisants, malgré une conjoncture mondiale évidente. En juin 2019, la Zone économique à régime privilégié de Nkok (GZES), créée en 2011, comptait 80 investisseurs dans le secteur du bois, et 600 000 m3 de produits transformés. L’objectif est d’atteindre 1,7 millions m3 de bois transformés à l’horizon 2021. Le secteur Bois affichait 10 000 créations d’emplois directs et indirects 9 ans plus tard.
C’est fort de ces résultats que le Président de la République a annoncé la création de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville. Cette volonté est aussi la marque de la résilience de l’économie Gabonaise, une résilience qu’Ali Bongo Ondimba a salué : « Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début, car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme. »
Avec ces nouvelles zones économiques spéciales, Ali Bongo Ondimba est optimiste : « Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture. »
Une cohérence qui a porté ces fruits, engager le Gabon dans le processus de transformation de ces ressources comme l’a aussi précisé le chef de l’Etat : « Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières, mais un de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. »