Lors d’une interview diffusée sur les antennes de France 24, le 28 février dernier, le leader de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) Jean Ping, tenait des propos séditieux, pouvant avoir des conséquences irréversibles pour la stabilité du Gabon. Des propos que le Parti Démocratique Gabonais, via son porte-parole, Dr Germain Stéphane Iloko Boussiengui « condamne avec la plus grande fermeté. »
Quelques jours seulement après la diffusion de ce qui apparaît comme une menace de coup d’Etat pouvant entraîner un déclenchement de guerre civile, et à la suite de la réaction du gouvernement gabonais, le parti au pouvoir au Gabon a officiellement réagi via un communiqué sous le format d’une vidéo diffusée sur ses réseaux.
Tout en rappelant que « le seul moyen d’accession au pouvoir reste la voie élective », le porte-parole de la plus grande formation politique du Gabon déplore les agissements de Jean Ping. « Le PDG n’est pas responsable de l’isolement politique dans lequel le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 (Jean Ping, Ndlr), se trouve aujourd’hui. Le traumatisme provoqué par les départs successifs de ses principaux soutiens politiques ne saurait justifier la radicalisation de son discours » a-t-il déclaré.
Plus de 6 ans après, Jean Ping n’a toujours pas digéré sa défaite à la dernière élection présidentielle. Il a d’ailleurs affirmé sur le média français « Je suis en train de tracer la ligne à suivre, et mes partisans sont là. Je les vois tous les jours. Il suffit de claquer des doigts pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre » Non sans révéler ses réelles intentions « il n’y aura pas d’élections . Nous accèderons au pouvoir avant, d’une manière ou d’une autre »
Des déclarations qui font croire aux membres du parti au pouvoir que « cette énième sortie désespérée de Jean Ping est une tentative de se relancer, voyant se rapprocher inexorablement l’échéance présidentielle de 2023. Et en décidant de pratiquer la politique honteuse et irresponsable de la terre brulée, Mr Jean Ping s’exclut tout seul du jeu politique national »