LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Placée sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, la deuxième édition des Assises de régulation du secteur des assurances (Aresa), dont le thème principal de la session 2018 est : « L’amélioration de la cadence de règlement des sinistres » a débutée, ce 1er Mars à Libreville et a pour objectif essentiel, de rationaliser et de rendre fluide, la chaine de règlement des sinistres.
Les sept conférences et quatre ateliers qui ponctueront ce rendez-vous vont tenter, une fois de plus, de rendre le marché national des assurances plus attractif.
De nombreuses problématiques vont être abordées pendant ces assises, pour mieux comprendre les secteurs. Ainsi vont être débattus les thèmes tels que les branches à forte sinistralité du marché gabonais, l’indemnisation directe des victimes et le constat amiable, la responsabilité des administrations qui entrent dans la chaîne des règlements des sinistres, etc.
Le taux de sinistralité est une notion de gestion du risque et d’assurance (pour l’assureur c’est un ratio financier entre le montant des sinistres à dédommager et celui des primes encaissées). Dans ce domaine, en principe ce taux doit être inférieur à 1, pour couvrir les coûts de gestion et assurer une bonne rentabilité, elle-même gage de solvabilité des compagnies d’assurance, qu’elles soient mutualistes ou cotées en bourse.
La sinistralité est influencée par de nombreux facteurs qui sont notamment socio-économiques, démographiques, environnementaux (risques naturels…), sanitaires, comportementaux, technologiques, politiques et réglementaires, etc).
Les compagnies d’assurance suivent de près ce taux, tout en analysant rétrospectivement et prospectivement l’évolution des facteurs de sinistralité.
Ce suivi statistique et de ces analyses servent aux compagnies à aménager leurs tarifs de primes ; ajuster leurs provisions techniques qui sont des sommes mises en réserve pour faire face aux risques des contrats en cours ; adapter les clauses de contrat, par exemple pour maîtriser l’aléa moral ; promouvoir la prévention ; définir leur politique de réassurance ; voire déterminer le risque assurable.
Les travaux de la deuxième édition de la régulation du secteur des assurances qui s’achèvent, le 3 Mars prochain, permettront, trois jours durant, à l’ensemble des acteurs des assurances, d’échanger et de se concerter entre l’Etat gabonais et les opérateurs du marché, pour insuffler une dynamique nouvelle en vue de traiter en profondeur, les différentes problématiques liées, à la régulation de leur secteur.