Le PDG, ancien parti au pouvoir, reste fermement ancré dans l’arène politique gabonaise, le parti politique jusqu’ici dirigé par Ali Bongo Ondimba, président de la République déchu, veut renaître. Alors que le 12 mars approche, date emblématique marquant le 56e anniversaire du parti, des bouleversements significatifs se profilent à l’horizon.
Le 20 février 2024, sous la présidence de Luc OYOUBI, Secrétaire Général par intérim, les membres du Secrétariat Exécutif se sont réunis pour discuter des défis et des opportunités qui se présentent. L’ordre du jour s’articulait autour de trois points essentiels : l’organisation imminente des Assises d’autocritique et de refondation, prévues pour le 12 mars, la gestion efficace du personnel permanent, et les perspectives stratégiques pour l’avenir du parti.
Les Assises d’autocritique et de refondation, programmées pour coïncider avec l’anniversaire du PDG, reflètent un engagement profond envers l’introspection et la rénovation. Ce processus représente une occasion cruciale pour le parti de réévaluer ses politiques, ses pratiques et sa position dans un paysage politique en constante évolution.
La gestion du personnel permanent occupe également une place centrale dans les délibérations du Secrétariat Exécutif. En tant que force motrice du parti, la qualité et la cohésion de son personnel déterminent largement sa capacité à atteindre ses objectifs et à maintenir sa pertinence dans le paysage politique gabonais.
Sur un tout autre plan, les perspectives d’avenir offrent une vision stratégique pour garantir la viabilité et la croissance continues du PDG. En s’adaptant aux défis contemporains et en capitalisant sur les opportunités émergentes, le parti aspire à renforcer sa position en tant que pilier central de la politique nationale.
Dépossédé du pouvoir au soir 30 août 2023, au terme d’une « élection tronqué » le parti qui faisait la pluie et le beau du paysage politique gabonais est depuis à l’agonie. Bien que plusieurs de ses cadres et militants ont été associés à la gestion du pays par les militaires au pouvoir, le siège situé à Louis dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, ne cesse d’enregistrer des démissions.