Le verdict est tombé pour les élèves de LDD ( Lycée Djoué Dabany) et du lycée Technique qui s’étaient illustrés de manière obscène et violente ces derniers jours. Aucune sanction formelle ne sera finalement retenue contre ces apprenants. Après comparution devant le procureur de la République le 29 janvier 2021, les filles du Lycée LDD ont été remises en liberté. Idem pour les élèves du Lycée Technique qui s’en sortent avec une remise en liberté mais sous contrôle judiciaire.
L’appel d’une association de parents d’élèves à sanctionner sur une période de trois ans ces apprenants, n’aura eu aucun effet. Les jeunes filles de LDD inculpées pour atteinte aux mœurs , auteures de vidéo obscènes s’en tirent l’air de rien, aucune sanction. Ne parlons même pas des sanctions administratives. Aucun conseil de discipline ne s’est tenu jusqu’à ce jour, suite à ces évènements. Et pourtant, dans un communiqué, le ministre de l’Éducation nationale invitait les chefs d’établissements dont les élèves sont concernés par ces vidéos à appliquer sans délai, les mesures disciplinaires qui s’imposent. De même, il affirmait que des dispositions devraient être prises pour la convocation de conseils de discipline devant statuer sur des sanctions pouvant aller jusqu’à expulsion temporaire ou définitive.
En ce qui concerne les élèves du Lycée Technique, en dépit des faits d’outrage au chef de l’État pour lesquels ils ont été inculpés, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Rien que cela.
Depuis une semaine, les faits s’enchaînent dans le milieu éducatif gabonais. Entre scènes obscènes diffusées sur les réseaux sociaux et violences entre apprenants, plusieurs sanctions étaient attendues. Mais que nenni ! Ne fallait-il pas sanctionner ces lycéens ? Ces remises en liberté même sous contrôle judiciaire sont-elles suffisantes pour éviter ce genre d’actes à l’avenir ?
