Les dernières révélations de la task force pour le règlement de la dette intérieure nous plongent au sein de l’Université Omar Bongo, où les prestataires du restaurant universitaire facturaient jusqu’a 2500 FCFA une pomme, 17 500 une boite de Nido et 900 FCFA un manioc Obamba à l’Etat Gabonais.
Près de 80 milliards de factures et de contrats léonins viennent d’être mis à jour par les experts de la Task Force pour le règlement de la dette intérieur. Nonobstant les attaques par articles de presse commandés ces derniers temps par leurs détracteurs, les experts de la Task Force ont récemment mis en lumière les activités de ce qui peut être qualifié de véritable entreprise criminelle sein du centre national des oeuvres universitaires (CNOU)
Responsable du restaurant universitaire, le CNOU se faisait facturer à prix d’or des produits alimentaires de base. Une boite de lait de 1 kilogramme revenait à 17 500 FCFA, un manioc Obamba à 900 FCFA, un sac de riz de 50Kg à 50 000 FCFA. Toujours selon cette facturation on découvre même que des tonnes de raisins étaient servis aux étudiants de l’UOB chaque midi. Des menus dignes d’un palace 5 étoiles si nous ne savions pas quelles étaient les véritables conditions de vie et de restauration au sein du l’Université Omar Bongo.
Chose curieuse dans cette facturation, les quantités des produits , année après année étaient toujours les mêmes. Mieux encore, les périodes où le restaurant universitaire n’ouvrait pas, le centre nationale des oeuvres universitaires recevait néanmoins des factures que ses responsables s’empressaient de transmettre à la tutelle pour règlement. Difficile de croire dans ces conditions que les responsables du CNOU et de l’UOB ne soient pas de mèche avec les prestataires véreux. L’enquête qui devrait suivre le déterminera en attendant que les étudiants de l’Université disent au monde quel est le cout d’’une pomme de 2500 FCFA.
