Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, Francis Nkea a présenté le 01 décembre 2020, au Chef du gouvernement la feuille de route du département dont il a la charge. Celle-ci comporte la mise en place d’un comité d’évaluation de politique publique dont l’objectif est de lutter efficacement contre le phénomène qui gangrène l’administration gabonaise.
Au cours du Conseil interministériel du 01 décembre à la primature, le ministre Francis Nkea a présenté la feuille de route relative aux missions et au bon fonctionnement de son département.
Il était question pour le membre du gouvernement de décliner les axes prioritaires contenus dans les politiques publiques destinées à son ministère dont principalement la mise en place d’un comité d’évaluation de politique publique, dans le cadre de cette évaluation. « La corruption au sein de l’administration publique, même passive, sape les efforts de l’État en matière de développement et ralentit l’économie du pays », a déclaré, Francis Nkea Ndzigue.
Pour le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le Gabon doit mettre un accent particulier sur les questions de bonne gouvernance. « Le Gabon a, en ce domaine, fait beaucoup de chemin comme le montre sa forte progression dans les classements internationaux, tels que celui de la Fondation Mo Ibrahim. Le président de la République, Ali Bongo Ondimba souhaite que nous intensifions encore nos efforts en la matière afin de résoudre structurellement les problèmes. C’est autant une question de justice que d’efficacité. Le gouvernement s’y emploiera avec méthode et détermination », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, en matière de bonne gouvernance, le Gabon a été classé premier pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) selon le rapport 2020 Mo Ibrahim. Depuis le 23 novembre et jusqu’au 18 décembre 2020, le ministre Francis Nkea a également lancé une vaste campagne de sensibilisation sur les mécanismes de lutte contre la corruption dans toutes les administrations publiques.
Raïssa Moubecka
