LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Les avocats de Jean De Dieu Moukagni Iwangou, le Ministre d’État, Ministre de l’enseignement supérieur, Me Pie Makanga et Me Gilbert Mfoumbi Moundounga ont tenus une conférence de presse ce 05 Juin, pour élucider l’opinion publique sur l’affaire opposant Elsa Rituelle Boukandou à leur client.
Le mouvement des jeunes upégistes de Union et solidarité (US) en tête desquels, Elsa Rituelle Boukandou exige la radiation de Jean De Dieu Moukagni Iwangou de la présidence de leur formation politique. La plaignante indique que, «le membre du gouvernement» s’est mis en marge des textes réglementaires du parti, en acceptant de faire parti du pouvoir.
Mais pour les ‘’défenseurs’’ du Ministre d’Etat, les jeunes upégistes de Union et solidarité (US) font une «mauvaise» lecture des textes et une «fuite » en avant.
«L’article 2 des textes du parti Union et solidarité (US) stipule que « Tout militant qui conteste l’action d’une tierce personne du parti, doit s’adresser d’abord au commissariat à l’éthique ». C’est pourquoi, il faut épuiser les premiers recours des articles 21, 22 et 29 du parti. Elle aurai d’abord saisi le commissariat à l’éthique en adressant une lettre de contestation. Ce qu’elle n’a jamais fait», a affirmé Me Pie Makanga.
Pour les avocats de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, la «vérité» sur ce débat est qu’une fois nommé, le Ministre d’État a «invité de-son-chef», les militants et les responsables du parti qui sont allés à l’élection, pour déterminer ceux qui étaient pour ou contre son entrée au gouvernement.
« Le président de Union et solidarité (US) et membre de la coalition pour l’alternance démocratique, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou l’avait remporté en présence de Me Boukandou, à l’unanimité de 41 voix contre zéro», a indiqué Me Gilbert Mfoumbi Moundounga.
Tout en reconnaissant légale la démarche du vice-président du parti, Kévin Ange Ndzigou, qui, lui a déposé sa démission, les avocats disent ne pas comprendre les motivations de Elsa Rituelle Boukandou qui, finalement la requête qui sollicitait la «radiation» a été jugée irrecevable.
«La radiation tient compte des éléments délictueux qui condamnent l’acte commis par une personne en se conformant aux textes en vigueur du parti. Le président du parti, Moukagni-Iwangou n’a violé aucune loi du règlement intérieur. Il n’en a rien. Nous plaideurs, nous avons reçu la première victoire de ce procès. Et nous nous réjouissons de la décision prise par le tribunal en notre faveur», a précisé Me Gilbert Mfoumbi Moundounga.
Puis, à Me Pie Makanga de préciser : «Lorsque M. Moukagni-Iwangou prend la décision de faire partie du gouvernement, la Cour constitutionnelle (CC) avait déjà jugé nécessaire, de dissoudre le parlement et le gouvernement de la République par son incompétence. Il ne s’agissait plus de la majorité républicaine, ni de l’opposition, mais, de sauver le pays de ce vide institutionnel en faisant appel à toutes les intelligences, pour faire fonctionner toutes les institutions de la République».
«Le président du parti ne mérite pas la radiation. Il faut qu’il y ait débat. Il n’y a jamais eu de partis majoritaires pour qu’il soit radié. Et surtout que l’article 47 du règlement intérieur du parti nous rappelle que : « Tout militant est astreint à la discipline», a conclu le porte parole de Union et solidarité (US), Fred Aurélie Zehou Moussock.
Affaire à suivre…