Pour le candidat déclaré à la présidentielle de 2023, qui avait demandé à Jean Ping de se mettre « hors jeu », la candidature unique de l’opposition n’est pas la voie royale pour accéder au pouvoir.
Donnant son avis sur une éventuelle candidature unique de l’opposition en 2023, l’ancien ministre d’Omar Bongo estime qu’une candidature unique serait un piège pour l’alternance : « Nous sommes passés par là en 2016 et le résultat, nous le connaissons tous, aussi bien de la manière dont cela s’est concocté, une véritable mascarade à la PDG. Sans révéler les véritables dessous d’une telle proposition, je me limiterai à dire qu’il s’agit d’un piège de plus contre l’alternance ».
Albert Ondo Ossa fait ici allusion aux conditions dans lesquelles la candidature de Jean Ping avait été imposée à l’opposition par une partie de la société civile assujettie à l’ancien président de la commission de l’Union Africaine.
Pour ce dernier, l’alternance au sommet de l’État n’est qu’une question de temps. Pour ce faire, il compte sur l’ingérence de la communauté internationale qui, selon ses dires, n’est plus « prête à accepter une nouvelle mascarade électorale et une nouvelle imposture dans notre pays, car ses intérêts sont également menacés en cas de maintien du pouvoir actuel ».