CNSS : Que risquent les mauvais payeurs, où va l’argent des prélèvements?

Aussi banal qu’un score de football, les entreprises ayant pourtant collectés les cotisations de leurs employés mais ne les ayant pas reversés à la CNSS sont légions. On parle de 21 milliards à la mairie de Libreville, de 14 milliards à la SOGATRA..Mais où va donc cet argent ?

Dans un audit publié au début du mois de Juillet, la CNSS livrait à l’opinion publique, la liste de 71 entreprises et institutions gabonaises, ces entreprises débitrices de plus de 250 milliards de dettes envers la caisse font partie du top des mauvais payeurs, et privent ainsi des milliers de Gabonais d’accès aux prestations sociales élémentaires.

Mairie de Libreville, Sogatra, Gabon Interim, de Gabriel Tchango l’actuel maire de Libreville cumulent à trois près de 100 milliards de dettes envers la CNSS. Comment cela est-il possible dans des entreprises où les employés sont prélevés chaque mois, où va donc cet argent ?

C’est la question légitime que sont en droit de se poser les ayant droit de ces entreprises. Ces 250 milliards de dette ne serait que 40% du trou dans les caisses de l’entreprise. Plusieurs questions se posent alors, pourquoi la CNSS a laissé faire ? Ne disposait-elle pas de leviers et instruments de pression pour faire payer les récalcitrants ? Comment a ton pu laisser s’accumuler 19 milliards de dettes chez SOGATRA, avec des gens qui vont en vacances?
Comment des responsables d’entreprises, ayant des directions de ressources humaines peuvent-elles justifier que des cotisations n’aient systématiquement pas été reversées à la caisse ? 
Quelles sont les voies des recours des usagers, de la CNSS, et que risque ces entreprises ?

À l’heure où la direction générale de la CNSS passe aux mains d’une nouvelle équipe, un « enfant de la maison » quelle sera sa marge de manoeuvre ? De manière triviale, nous pouvons dire : il faut payer les mauvais payeurs, car c’est toute la politique de protection sociale du gouvernement gabonais qui est sacrifié à autel de petit intérêts et d’un mépris des lois.

Le nouveau directeur général aura fort à faire pour relever la CNSS, est e ces grands s défis y arriver sera une réussite notable, serait d’appuyer ce fichier et faire payer jusqu’au dernier sentiment tout ceux qui mettent en danger l’édifice.

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