Au cours de la cérémonie de clôture de la concertation politique tenue hier, jeudi 23 février 2023, au palais Rénovation de Libreville, le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba s’est engagé à mettre en place un comité de suivi, pour que les recommandations faites soient traduites en loi.
Se servant des expériences du passé, notamment celle du dialogue politique de 2017 à Angondjé, dont les résolutions n’ont été appliquées qu’au tiers, le numéro un gabonais s’est engagé hier devant un parterre d’invité à tout mettre en œuvre pour rendre effectif l’ensemble des recommandations issues de cette concertation.
Recevant des mains des deux co-president, de la concertation, Alain Claude Bilie By Nze pour la majorité et Seraphin Akure-Davin pour l’opposition, l’ensemble des recommandations, le locataire du palais Rénovation s’est devant l’auguste assemblée présente à cette cérémonie, engagé à mettre tout en œuvre pour que ces recommandations soient retranscrites « en lois ou autres ».
« Pour m’assurer, vous assurer, de l’effectivité de cette retranscription, un comité de suivi sera mis en place. Sa vocation est double : veiller à ce que toutes, je dis bien toutes les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée. » a-t-il assuré.
N’en déplaise aux perfides trompeurs, cet événement aura été un franc succès, une leçon pour notre jeune démocratie. Loin des concepts de l’existence « des oppositions », quelle soit factice ou légitime, c’est avant tout les deux traditionnels bords politique ( majorité et opposition) existant depuis l’avènement du multipartisme au Gabon, qui ont fait taire leurs égos pour l’intérêt commun de la nation.
C’est deux bords politiques Républicains, ont privilégié le « Gabon d’abord » chers aux pères fondateurs de la nation, pour l’organisation prochaines des scrutins électoraux aux lendemains apaisés.