Au cours d’un communiqué lu sur les antennes de la première chaîne de télévision nationale ce 15 février, le ministre de l’intérieur, Lambert Noël Matha a annoncé que les travaux de la concertation politique vont débuter ce 16 février 2022, à l’esplanade du ministère de La Défense.
Après plusieurs jours de tergiversation, l’opposition gabonaise n’a pas pu soumettre une liste harmonisée de ses représentants et ce malgré la rallonge de 10 personne accordée par le numéro gabonais.
Face à cette incapacité le gouvernement s’est vu dans l’obligation de trancher dans le vif et d’établir une liste de l’opposition sur la base de certains critères. A savoir, la représentativité au sein des deux chambres du parlement, des conseils locaux et la prise en compte des personnalités sur les listes présentées, ceci « afin d’éviter de connaître un retard considérable dans le démarrage des travaux. » a fait savoir le membre du gouvernement.
Dans la liste rendue publique par le ministre de l’intérieur, figure des poids lourds de l’opposition gabonaise, bien que certains d’entre eux aient annoncé leur retrait de la concertation quelques heures plus tôt . On y trouve par exemple Seraphin Davin Akoure (LD), Pierre Claver Maganga Moussavou et son épouse (PSD), Alexandre Barro Chambrier (RPM), Paulette Missambo (UN) ou encore Paul Marie Gondjout (UNI) pour ne citer que ceux-là.
Toutefois, il convient de s’interroger sur la capacité de cette opposition à parler d’une même voix au cours de ces travaux, d’autant plus qu’ils ont été incapable de s’accorder sur une liste de ses représentants. Dans tous les cas sauf imprévu de dernière minute, l’opposition et la majorité vont enfin pouvoir s’assoir et travailler sur les questions électorales.
