Nouvelle force politique au sein de l’opposition après sa scission de l’Union nationale, le parti de Paul-Marie Gondjout s’est réjoui des conclusions de la concertation politique de février lors d’une déclaration vendredi dernier.
Pour Reine Adhiaenot, porte-parole de l’Union nationale initiale, le parti du président Gondjout est prêt à « ouvrir des discussions franches et constructives avec les partis et personnalités politiques, qu’ils soient de la majorité au pouvoir ou de l’opposition », une position à rebours des faucons de l’Union nationale (UN) de Paulette Missambo qui ont catégoriquement refusé de participer à la discussion et se sont ravisés sur le tard alors que les travaux se poursuivaient sans eux.
Parmi les acquis de la concertation politique dont se réjouit l’Union nationale unie, on peut citer l’harmonisation de la durée de tous les mandats électifs. « Cet alignement évitera à notre pays d’organiser des élections tous les 18 à 24 mois. Il constituera un gain de temps et d’argent pour permettre au pays de se mettre résolument au travail sans les entraves politiques de campagnes et de tensions électorales ».
En s’ouvrant au dialogue, Paul-Marie Gondjout a renforcé dans l’opinion publique une stature d’homme d’État qui lui était disputée au sein de son ancien parti.