Décédé début février suite à une agression d’un éléphant, la dépouille de feu Aloïse Maganga Ndembit a été honorée par la présence d’une délégation du ministère des Eaux et Forêts conduite par son directeur général de la Faune et des Aires
protégées (DGFAP).
Diligentée par le ministre des Eaux et Forêts, Prof. Lee White, la délégation est allée présentée les hommages du gouvernement a l’endroit de la famille de la disparue. Ce geste symbolique montre à quel point les autorités compétentes accordent de l’importance aux ravages des éléphants en dépit de toutes considérations.
« Il est question pour nous d’accompagner la famille dans cette épreuve douloureuse. C’est aussi l’occasion de répondre à la détresse des populations victimes de ce conflit et de mettre en œuvre la stratégie nationale du CHE dont l’un des grands axes constitue l’indemnisation et
la prise en charge des victimes », à laissé entendre le directeur général de la Faune et des Aires protégées (DGFAP), Lucien Massoukou qui conduisait la mission.
Exprimant sa gratitude à suite au geste du gouvernement, la famille du défunt s’est dite à la fois heureuse et surprise, car c’est la première fois au Gabon que le Gouvernement prend en charge une personne qui a été agressée par un éléphant. « Nous sommes ravis du soutien, moral, physique, et financier que l’administration des Eaux et Forêts a bien voulu nous accorder dans le cadre de l’organisation des ces obsèques », s’est exprimé un membre de la famille.
Les cas d’agression des humains par les éléphants sont légion au Gabon. Pour l’intervenant, cette assistance doit se pérenniser et se généraliser à l’ensemble des gabonais victimes des agressions causées par les éléphants à
travers le pays.
Cette recommandation singulière avait déjà toutefois fait l’objet de réflexion lors des Assises nationales sur la question du Conflit homme faune ( CHF). Pour le Gabon, il est désormais question d’accompagner à la mesure du possible, les victimes de ce phénomène.
SL
