Comme préalablement annoncé, le 1er sommet international des femmes leaders d’Afrique et d’ailleurs inspirantes a ouvert sa tribune ce lundi 8 Juillet 2019, aux acteurs de la société civile gabonaise et aux gouvernants.
Libreville a été ce lundi 8 juillet 2019 et toute cette semaine, la maison de la femme africaine à travers le Sommet international de la femme africaine et d’ailleurs.
Autour d’une ouverture de cérémonie, ponctuée par trois discours primant le renouveau pragmatique de l’autonomisation de la femme par l’exemple, la présidente de la plateforme associative le salon de la femme, Sidonie Flore Ouwé, a reçu sur l’estrade, le ministre de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou et la co- fondatrice du réseau entrepreneurial des femmes africaines, Michelle Piardon Ba.
« Il était temps que nous nous réunissions pour partager entre femmes, pour pouvoir développer le réseau des femmes leaders tous domaines confondus, urbains et ruraux», a déclaré Michelle Piardon Ba.
Après un bref retour sur les ambitions visées par ce sommet, Sidonie Flore Ouwé a tenu à rassurer le gouvernement gabonais de sa prédisposition à l’accompagner dans la mise en place de sa politique pour les droits des femmes.
« Nous sommes disposées à inspirer et à poser la réflexion pour une politique publique innovante de l’éducation pour l’autonomisation de la femme. Le gouvernement doit et je n’en ai aucun doute pense qu’il doit le faire », a souligné Sidonie Flore Ouwé.
Saluant l’initiative de la plateforme associative le Salon de la femme, le ministre de la Justice Edgar Mboumbou Miyakou, a tout de même invité ces dernières à porter un regard sur la politique d’accueil de la petite enfance qui semble être écartée.
« La famille constitue le pilier de notre société, elle est la matrice de la civilisation. Je vois en la femme bien plus que des symboles, c’est pourquoi je souhaite travailler sérieusement, avec le concours de toutes et de tous, à mettre en œuvre des politiques publiques pour régénérer la solidarité familiale. Une femme autonome est un atout pour une famille épanouie », a conclu Edgard Anicet Mboumbou Miyakou.
L’évènement devant se clôturer 11 juillet 2019, a vu arriver sur le sol hospitalier du Gabon des femmes leaders venues du Cameroun, de Côté d’Ivoire, du Togo, du Bénin, du Maroc, de la Tunisie et d’ailleurs, pour mettre en marche, de manière volontaire, offensive et militante la diplomatie des droits des femmes.
Rhona Charline M’WENKONDET