D’après le dernier classement 2020 du cabinet Mercer, sur le coût de la vie dans le monde, Libreville occupe la 5e place, soit un recul net de 2 places par rapport en 2019 où la capitale gabonaise était dans le trio des villes les plus chères d’Afrique. Et c’est une bonne chose.
Une 5e place africaine, et une 33e mondiale, soit un recul net de 2 et 9 places. Si Libreville demeure dans le top 10 africain des villes les plus chères, le dernier rapport Mercer tend à montrer que la capitale gabonaise est en recul net en Afrique et dans le monde. Une bonne nouvelle pour l’investissement et les grands groupes.
Le classement Mercer est principalement adressé aux multinationales ancrées dans une tradition de mobilité. « Le coût de la vie est une composante importante de l’attractivité d’une ville pour les entreprises » indique Yvonne Traber, Directrice des solutions produit de mobilité internationale chez Mercer. « Les décisionnaires comprennent de plus en plus que la mondialisation met les villes au défi d’informer, d’innover et de se mesurer entre elles pour proposer le type d’environnement qui attire à la fois les personnes et les investissements, éléments-clés de l’avenir d’une ville. »
L’indice Mercer classe les villes selon le coût de la vie et selon la qualité de vie établi par la firme de conseil en stratégie Oliver Wyman chaque année. Il est établi selon 200 critères. (logement, transports, nourriture, habillement, appareils ménagers, loisirs…)
Le logement, les transports sont justement au cœur des préoccupations du gouvernement gabonais, une ambition clairement affichée par les pouvoirs publics.
La qualité de la vie et les loisirs attendront, si l’on s’en tient à la structure du budget primitif 2020 de la mairie de Libreville qui est dédié à environ 83 % au paiement des salaires et autres charges de personnel. Une situation qui devrait une fois de plus interpeller les autorités locales sur l’importance de faire de Libreville une belle ville.
