Les humiliations s’enchaînent chez les Démocrates, après le récent départ de Seraphin Akure-Davain de cette formation politique, le tour échoit ce jour à Jonathan Ignoumba, jusque-là deuxième vice-président du parti, de quitter le navire.
Le caractère spectaculaire de cette démission vient peut-être donner le coup de grâce à cette formation politique devenu moribonde du fait des départs en cascade de ses cadres.
Le départ de Seraphin Akure-Davain, survenu récemment, a été suivi de près par celui de Jonathan Ignoumba, ajoutant ainsi une note de gravité à cette situation. Les démissions en cascade des cadres du parti Démocrates mettent en péril son avenir politique et contribuent à le fragiliser davantage. Autrefois un parti influent, il est désormais en proie à une crise profonde.
Alors que le chef de file du parti, écarté pour des problèmes judiciaires, tentait encore récemment de maintenir le cap, la révocation de Seraphin Akure-Davain de la présidence du parti a été un coup dur. Aujourd’hui, il est clair que le parti dirigé par Nzouba Ndama est en train de sombrer, incapable de résister aux départs massifs de ses membres.
Cette série de démissions au sein des Démocrates pose la question de la viabilité et de la pérennité du parti. Les membres éminents qui quittent la formation politique témoignent de son manque de cohésion interne et de son incapacité à rassembler autour d’une vision commune. Les divergences internes semblent avoir eu raison de la solidité du parti.
Les conséquences de cette crise sont multiples. Tout d’abord, le parti Démocrates perd des figures importantes, ce qui affaiblit sa représentativité et son poids politique. Ensuite, cela engendre une perte de confiance de la part des électeurs et des sympathisants, qui se questionnent sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités et à défendre leurs intérêts.