La crise sanitaire du covid-19 a entraîné l’arrêt des cours depuis plus de deux mois. Mais selon les promoteurs d’établissements scolaires privés laïcs, qui grattent les fonds de tiroirs, l’année n’est pas blanche, elle a été consommée. Ils somment les parents d’élèves de payer les frais de scolarité des mois de mars, avril et mai 2020.
Pour le ministre de l’Education nationale, Patrick Daouda Mouguiama, les fondateurs doivent se rapprocher des services de soutien aux entreprises pour se refaire une nouvelle santé financière, au lieu de menacer de confisquer les bulletins scolaires des élèves.
En se basant sur la réglementation, le ministre de l’Education nationale, a demandé aux promoteurs des établissements scolaires privés laïcs, de remplir les formalités qui ont été demandées aux opérateurs économiques, au lieu d mettre la pression sur les parents d’élèves » Ce sont des entreprises. Il y a un cadre qui a été défini et le ministre du Travail l’a rappelé, le ministre du Commerce aussi. Les entreprises qui ont des problèmes pour rémunérer leur personnel doivent se rapprocher des services compétents qui ont été mis en place. Et à partir de ce moment là, la question ne pose plus ».
Le ministre a aussi expliqué que ses services vont passer au crible la situation de tous les établissements privés. Beaucoup d’établissements privés laïcs fonctionnent dans l’illégalité, a-t-il fait savoir, faisant allusion à ceux qui ne solliciteront pas les services compétents.
Pamphil EBO