L’économie gabonaise augure de belles perspectives au vu et au su des performances enregistrées avec une dette de 55% du Produit Intérieur Brut (PIB). C’est du moins ce qu’a laissé entendre le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), Agou Gomez, le 15 novembre dernier devant le parlement gabonais, lors de la présentation du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne.
En dépit de l’inflation enregistrée au niveau international, le Gabon a su déjouer les prévisions émises par le FMI en ce qui concerne sa dette. Alors que l’institution estimait une réduction de la dette de 78% à 70% du PIB en 2024, à l’heure actuelle la dette est estimée à 55% du PIB. Un rebond justifié par les performances du secteur hors pétrole, dont les activités minières, agricoles, du bois, des télécommunications et des industries de transformation.
« Lorsqu’en 2021, nous faisions le programme du FMI, on souhaitait réduire la dette du pays de 78 % à 70 % du PIB (produit intérieur brut) en 2024. En 2022, le pays a déjà sa dette bien en deçà de cet objectif. La dette du Gabon est autour de 55 % du PIB. Cela signifie qu’il y a eu un renforcement notable de la qualité de la situation financière du pays en lien avec une politique budgétaire relativement prudente, mais surtout aidée avec la hausse du prix du pétrole », a indiqué Agou Gomez.
Selon les perspectives du FMI, le Gabon devrait atteindre une croissance de 2,7% en 2022, contre 1,5% en 2021. Des performances vivement saluées par l’institution financière.
Alice Zang