Un groupe d’investisseurs français du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) en séjour au Gabon dans l’optique d’y explorer les opportunités d’investissements, prend part au « Invest in Gabon », une rencontre initiée du 5 au 6 décembre par l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements du Gabon (ANPI).
Opportunités d’investissements à foison dans les secteurs énergétique ; agricole et élevage ; du numérique, stabilité politique et économique, le Gabon réunit les qualificatifs pour attirer des investisseurs. Conscient de ce potentiel, ces investisseurs français ont exprimé leur volonté d’investir au Gabon, avec l’appui des entreprises locales, notamment dans les secteurs des télécommunications, de l’agriculture et de l’énergie.
« Les entreprises françaises sont toutes intéressées à participer aux projets. Mais elles ne pourront pas le faire sans l’appui des entreprises gabonaises. Et donc, au cours de cette visite, nous allons travailler ensemble en tant qu’entreprises française et gabonaise pour essayer de construire des offres pour le développement du pays », a souligné Jean Michel Guelaud, président du Club des entreprises France-Afrique centrale et président de Sogea-Satom qui conduit la délégation du Medef au Gabon.
Le vaste chantier de relance économique initié par le gouvernement à travers le Plan d’accélération de la Transformation favorise le climat des affaires et le développement d’opportunités. Ajouté à cela, tout le potentiel naturel dont dispose le pays.
« Le Gabon est un gisement d’opportunités. Nous avons des opportunités dans tous les domaines : le bois, le tourisme, l’agriculture, la pêche, la transformation du bois, les infrastructures… Nous lançons un appel aux investisseurs du Medef. Venez investir au Gabon », a souligné le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya.
La délégation du MEDEF a donc été édifiée sur la possibilité d’investir dans la construction d’une usine de thon au Gabon, ce qui pourrait participer à la réduction des importations, suivant les ambitions du pays, de réduire ses importations alimentaires de 50%.
Alice Zang
