ÉCONOMIE : « REDORER LE BLASON DE LA DOUANE », UNE PROMESSE QUI PREND FORME

Le 5 novembre 2020 un mois après sa nomination à la tête de la Direction générale des Douanes et Droits indirects (DGDDI) Boris Atchougou Admina donne le ton lors de la visite du plus des bureaux centraux d’Owendo : il veut, avec ses équipes, redonner ses lettres de nobles à l’institution qu’il dirige, 9 mois plus tard, la promesse prend forme.


Plus importante pourvoyeuse de recettes publiques après le secteur pétrolier, la douane gabonaise a vu son image être fortement entachée par de nombreux scandales ces dernières années. Une situation qui rendait bien difficile le pari du nouveau directeur général. 


Pourtant, depuis quelques mois, la Douane Gabonaise s’inscrit dans une nouvelle dynamique, celle de l’éthique, de la transparence et de l’optimisation dans la mobilisation des recettes publiques. Un défi que les douaniers gabonais, forts de retrouver peu à peu valeur et prestance sont bien décidés à relever. 


En tant que collecteur des recettes publiques, le douanier est un maillon essentiel du développement du Gabon, aujourd’hui à l’hôtel des Douanes sis à Oloumi, il règne comme un air de prestige. Même le bâtiment qui était réputé ouvert à tous les arrangements au mépris des caisses de l ‘Etat est devenu une forteresse, loin des tentations, les douaniers sont au travail.

Comme il l’avait annoncé en novembre 2020, « toutes les ressources, y compris celles qui sont dissimulées un peu partout, doivent être reversées au Trésor public gabonais. » un engagement à la transparence qui a mis fin à de nombreux trafics au sein des douanes gabonaises . Une volonté de mettre fin à la corruption qui a valu, à Boris Atchougou Admina une attaque coordonnée des anciens réseaux mafieux de la douane via une certaine presse dite « Libre et indépendante » 


Discret, le directeur général n’a pas souhaité donner suite à ces propos selon ces collaborateurs. Ces derniers le disent très engagé à suivre la feuille de route qui lui a été confiée par les plus hautes autorités du Gabon. Une mission centrale en cette période où le budget de l’Etat a été fortement affecté par la riposte contre la pandémie sanitaire. 

Malgré une réforme légitime mais parfois contestée par une partie des agents des régies financières dont les agents de la douane, ces derniers se disent rassurés par la vision de leur Général pour qui « il importe d’œuvrer pour réunir les conditions d’un environnement économique propice aux échanges tout en garantissant à l’ensemble des intervenants de la chaîne logistique internationale des outils, des procédures et des modèles de travail adapté. »

Du côté des partenaires techniques, transitaires et usagers de l’administration douanière on apprécie ce vent de « révolution »

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