Après le tollé de réactions suscitées par la diffusion des vidéos obscènes des élèves du Lycée Djoué Dabany (LDD), le conseil de discipline s’est enfin tenu le 08 février 2021. À l’issue de ce conseil, elles ont toutes écopé de 21 jours d’exclusion, et une astreinte à des travaux d’intérêt général. De quoi leur faire passer l’envie de recommencer.
Les 21 jours d’exclusion tiennent compte « des 15 jours de cours perdus avec un effet rétroactif » indique le procès verbal du conseil de discipline. Les jeunes filles vont donc devoir attendre 6 jours supplémentaires avant de pouvoir regagner le chemin des classes. Pendant cette période et conformément à la décision des responsables administratifs de LDD, les élèves concernés par cette décision vont rédiger une charte de bonne conduite, aidés par les chefs de départements de français.
Elles sont sommées de mettre en place des activités ludiques et périscolaires avec pour thèmes les violences en milieu scolaire et les dérives sur les réseaux sociaux ainsi que la morale. À cela s’ajoutent leurs participations prochaines aux campagnes de sensibilisation menées par les services spécialisés du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie de coronavirus (COPIL). Leur reprise de cours a été conditionnée par la présentation samedi 13 février de leurs cahiers de cours à jour dans toutes les matières.
Les jeunes filles seront soumises de manière permanente à des tests d’évaluation de leur comportement et des notes scolaires. Pour rappel, elles avaient été présentées au procureur de la République et avaient été inculpées pour atteinte aux mœurs, puis remises en liberté.
Freddy MOUSSOUNDA
