Election générale : « Il n’y a eu de la part du gouvernement aucune modification des règles du jeu » – Bilie By Nze

Après les tensions survenues ce 14 juillet à au sénat, impliquant les leaders de l’opposition, suite à une prétendue modification des « règles du jeu électoral » le chef du gouvernent gabonais, Alain- Claude Bilie By Nze est sorti de son silence pour clarifier la situation.

« Au moment où notre pays se prépare à vivre des consultations électorales inédites, il serait utile que les acteurs ne se laissent pas emporter par leurs émotions. Il n’y a eu de la part du gouvernement aucune modification des règles du jeu », a déclaré le Premier ministre gabonais, Alain-Claude Bilie By Nze.

Le chef du gouvernement a tenu à préciser : « Le moment venu, nous apporterons la preuve que ce qui a été fait correspond aux demandes écrites de l’opposition. Pour parvenir à la tenue de consultations apaisées, les acteurs doivent se garder de jeter de l’huile sur le feu. »

Depuis plusieurs deux jours, les opposants gabonais s’offusquent d’une prétendue modification du code électoral, notamment du projet de loi complétant certaines dispositions de l’article 77 de la loi numéro 07/96 du 12 mars 1996, portant disposition commune à toutes les élections politiques au Gabon. Cette prétendue modification aurait été effectuée sans consultation préalable de l’opposition, ce qui a suscité l’indignation de ces derniers.

Dans le contexte des prochaines consultations électorales, marquées par un climat politique tendu, il est crucial pour les acteurs politiques de faire preuve de retenue et d’éviter toute provocation susceptible de créer des troubles.

Les modifications apportées au cours de ces deniers mois, sur les « règles du jeu » découlent d’un consensus issu de la concertation politiques opposition – majorité. Une concertation voulue par l’opposition et organisée par le Président de la République à laquelle prenait part une centaine de partis politique tous bords confondus.

Force est de constater que les protestataires d’hier sont majoritairement issus des formations politiques ayant déclinés l’invitation à prendre part à cette grande messe, qui a posé les jalons des futures consultations. Comme pour l’élection couplée, locale et législatives de 2018, ces mêmes figurent de l’opposition dite radicale ont préféré de pratiquer la politique de la chaise vide.

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