Créé en 1971 dans le but de favoriser l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants au Gabon, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) n’est plus que l’ombre de lui-même. La restauration, l’un de ses rares services encore fonctionnels, fait face à des difficultés. Ce qui pénalise les étudiants.
« Les difficultés d’une façon générale sont multiples. S’il faut parler d’alimentation, c’est quand même un peu difficile pour nous étudiants, parce que durant les années 2013-2014, etc., le plat était à 150 francs CFA. Tout à coup, cela est passé à 500 francs CFA. Vous voyez que les étudiants qui n’ont pas de bourse auront des difficultés à s’alimenter ».
Le portrait de l’offre de service du CNOU dressé par Mouelet Malonga, étudiant en Master 2 histoire montre à quel point la situation est critique pour cette structure dont la mission était de répondre aux besoins des étudiants en matière de logement, de restauration et bien d’autres.
Visiblement, les problèmes de gouvernance due à l’arrivée d’un nouveau directoire accablent le fonctionnement optimum du CNOU. Ce qui se traduit par de nombreux manquements, tant en termes de distribution des aliments aux étudiants qu’au manque d’activité au niveau de la structure. Une situation d’ailleurs décriée par le Syndicat national des personnels de l’administration universitaire de grandes écoles du Gabon (Synapaugeg).
« Nous decrions le manque d’activité au niveau du Centre national des œuvres universitaires. Cela signifie que nos missions, nous ne les remplissons pas correctement », a expliqué Jean-Toussaint Loko, SG du Synapaugeg.
Cette situation est source de questionnement de la part des étudiants qui s’interrogent sur l’importance de la présence du CNOU à l’Université Omar Bongo (UOB). Une situation difficile pour la structure qui, il y a quelques années encore, faisait le bonheur des étudiants. En effet, en plus des difficultés inhérentes à son offre de service, la structure fait face aussi à des difficultés de fonctionnement.
SL