ENVIRONNEMENT : KANGO, NOUVELLE CIBLE DU CONFLIT HOMME-FAUNE

A l’exemple de nombreuses localités du pays, la petite ville de Kango, située à quelques kilomètres de la capitale gabonaise Libreville, est aussi confrontée à l’invasion des éléphants dans les plantations des populations locales. Un fait inédit qui met cependant en exergue, l’ampleur de la problématique du Conflit Homme-Faune (CHF) au Gabon.

C’est en réponse au cri de détresse des populations de la localité de Kango, comme celles de Cocobeach il y a quelques mois, que le ministre des Eaux et Forêts, Prof. Lee White a effectué une mission qui lui a permis de faire le constat de la réalité du Conflit Homme-Faune (CHF).

Là-bas, comme c’est désormais le quotidien partout ailleurs à travers le pays, les éléphants dictent leur loi en visitant quotidiennement les villages environnants, et en saccageant les cultures des populations y habitant. « On souffre. On ne dort pas la nuit avec les éléphants. La nuit, il faut taper les tam-tams pour les repousser. Vous planter, ils viennent arracher toutes les cultures », s’est indigné une habitant désespéré par la gravité du problème.

A Kango, la visite du Prof. Lee White avait à ce titre deux objectifs. S’imprégner de la réalité du Conflit Homme-Faune (CHF) et voir dans quelles mesures apportées des solutions pérennes.

« Nous sommes du côté de Kango, à une heure de Libreville dans un village. Là, il y a une maman qui essaie de faire sa plantation de bananes et même ici, les éléphants sortent de la forêt et détruisent la plantation », a fait constater le ministre des Eaux et Forêts.

Pour ce dernier, sans aucun doute, ce énième cas d’invasion des éléphants dans le périmètre des hommes « (…) montre l’ampleur du problème au Gabon. Les éléphants sont partout, et donc, on doit trouver des solutions d’ensemble au pays. Nous sommes là pour tester le logiciel qu’on appelle ».

Comme ce fut le cas lors de nombreux cas de ce type à travers le pays, les barrières électriques comme moyens de protection devraient être utilisées dans cette partie du pays. En tout cas, c’est la garantie donnée par le Prof. Lee White à ses interlocuteurs. « Comme je suis venu ici, nous allons revenir pour essayer de protéger votre plantation », a rassuré le ministre des Eaux et Forêts.

MMM

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