Un compatriote âgé de 43 ans répondant à l’identité d’Emmanuel Ngoma à été arrêté jeudi 11 août 2022, par les éléments de la brigade de gendarmerie du PK9 à Libreville.
Ce dernier se faisait passer pour le commandant en chef de la brigade du PK9 pour escroquer les commerçants afin d’assouvir sa dépendance à l’alcool. Le quarantenaire est de ce fait, poursuivi pour les délits d’escroquerie et d’usurpation d’identité.
Selon Orchidée, une des victimes, les faits remontent à environ 3 semaines. Alors que ce dernier manque de sous pour s’offrir une bière fraîche, il va décider de prendre un verre dans le bistrot. Sans aucune inquiétude, il va commander de l’alcool pour la somme de 4000 FCFA. Au moment de payer sa consommation, il ne va pas hésiter à influencer et intimider la tenancière du bar en se présentant comme étant un membre des forces de l’ordre. Une stratégie bien étudiée par ce faux gendarme. Qui a chaque fois promettait de revenir payer la facture dans un futur proche.
Lassées par cette escroquerie, les victimes vont finir par déposer plusieurs plaintes. Il sera interpellé par les forces de l’ordre, et reconnaîtra les faits qui lui sont reprochés notamment l’ardoise de 4000 FCFA d’impayés de bières.
« Il y a de cela trois semaines, j’étais chez une connaissance dans son bar. De là, nous avions consommé et je suis parti. Chez cette dernière, je me suis fait passer pour le commandant de brigade de Mellen. J’ai eu à consommer le vin de 4 000 FCFA. Après, en allant chez elle pour lui rembourser la somme, elle m’a appréhendé et m’a emmené ici à la brigade où j’ai reconnu que je m’étais fait passer pour le commandant de brigade », a-t-il avoué ce jeudi à la presse.
Selon le Code pénal gabonais dans son article 469 : « quiconque, soit en faisant usage de faux noms ou de fausses qualités, soit en employant des manœuvres frauduleuses pour persuader l’existence de fausses entreprises, d’un pouvoir ou d’un crédit imaginaires, ou pour faire naître l’espérance ou la crainte d’un succès, d’un accident où de tout autre événement chimérique, se fait remettre ou délivrer des fonds, des meubles ou des obligations, dispositions, billets, promesses, quittances ou décharges et a, par l’un de ces moyens, escroqué ou tenté d’escroquer les biens d’autrui, est puni d’un emprisonnement de 5 ans au plus, et d’une amende de 20.000.000 des francs au plus ».
Emmanuel Ngoma devrait dans les prochains jours, répondre de ses actes devant la justice pour escroquerie et d’usurpation d’identité.
Hervé Simon