À la barre ce mercredi 26 juin, après avoir été inculpé il y a quelques jours pour « mauvaise foi et diffusion de fausses nouvelles », Stempy Love Obame Jocelyn a reconnu que sa vidéo était une entreprise mensongère.
En juin 2024, cet ancien animateur de télévision, se présentant comme journaliste, avait publié une vidéo où il prétendait, à grand renfort de grimaces, prévenir le Chef de l’État d’un complot ourdi par des membres de son cabinet. Devant la gravité des accusations, et face à une véritable campagne de dénigrement, certains collaborateurs du Président Oligui s’étaient vus contraints de déposer plainte.
Les investigations menées par les forces de sécurité ont finalement permis de confondre Stempy Love Obame qui s’était exprimé en s’excusant auprès du Général Président et de ses collaborateurs lors du journal télévisé de 20 heures, certes avec une pointe d’arrogance, malgré les risques encourus pour ce mensonge.
Ce mercredi 26 juin, face aux juges, Stempy Love de son nom de star, avait perdu de sa superbe, convaincu sans doute que ses commanditaires, que l’on dit haut placés dans l’appareil d’État, ne viendraient pas à son secours. Il a reconnu les faits, avouant que tout le contenu de la vidéo était un mensonge visant à salir certaines personnalités dans le cadre d’une campagne de dénigrement parfaitement orchestrée. C’était sans compter avec la célérité des forces de sécurité dont les fins limiers ont finalement confondu le « journaliste ». Devant les juges, il a affirmé être de mèche avec un lieutenant-colonel en service à la GR, son complice qui lui fournissait de fausses informations pour alimenter cette campagne de cyberharcèlement contre les membres du cabinet présidentiel et du gouvernement.
Quelle folie, sinon combien de FCFA ce jeune homme a-t-il touché pour ainsi risquer un nouveau séjour en prison ? En effet, inculpé pour « mauvaise foi et diffusion de fausses nouvelles », il risque jusqu’à 10 ans de prison et 30 millions de francs CFA d’amende.
Sa lourde condamnation serait un signe fort pour toutes les victimes de l’utilisation désordonnée des réseaux sociaux que l’on observe au Gabon depuis quelques mois
À suivre…