A l’occasion de la célébration de la fête du travail, Le Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a reçu le 1er mai un manifeste des travailleurs du pays, dans lequel ils ont exprimé leurs principales préoccupations. En réponse, Bilie-By-Nze s’est montré rassurant tout en rappelant la responsabilité des travailleurs dans la préservation du dialogue social.
Le Premier ministre a déclaré que le gouvernement était conscient des nombreux défis auxquels les travailleurs sont confrontés, et des facteurs qui ont fragilisé l’économie du pays. Il a également souligné que les recommandations des Assises Nationales sur la vie chère sont actuellement à l’étude et devraient être mises en œuvre à court, moyen et long terme.
Bilie-By-Nze a également rappelé l’engagement du gouvernement à promouvoir des politiques publiques en faveur du travail décent et de la prospérité économique, tout en rappelant aux employeurs leur responsabilité dans la création d’un environnement de travail sain et sécuritaire. Aussi, il a déploré le comportement de certaines entreprises qui ne respectent pas les règles et bafouent les droits des salariés, mettant en danger des vies humaines. Des contrôles inopinés de terrain ont démarré pour constater les violations du droit et sanctionner les entreprises indélicates.
Le Premier ministre a encouragé les employeurs à travailler en étroite collaboration avec leurs salariés et leurs représentants syndicaux pour trouver des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail et stimuler la rentabilité de leurs entreprises. Le chef du gouvernement a promis de convoquer les membres de la Commission d’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération pour une séance de travail dans les semaines à venir.
Enfin, Bilie-By-Nze a réaffirmé l’importance du dialogue permanent, franc et inclusif entre les employeurs et les travailleurs, et a annoncé qu’il reprendrait les rencontres débutées avec les syndicats pour aboutir à un consensus sur les dossiers prioritaires et garantir un climat propice à la stabilité et à l’essor économique. «Vos préoccupations sont celles du gouvernement. Il ne saurait en être autrement» a-t-il indiqué.